dimanche 6 décembre 2009

FOWTA : suite et fin

Et voici le dénouement de cette partie qui s'est révélée très intéressante :


Fowta tour 7

La fin des années 30 s'annonce sombre.
L'activité politique ralentit, l'armée occupe tous les débats.
L'armée Italienne se renforce en Savoie, de simples manœuvres
estivales assure-t-on.
Les Anglais renforcent Malte, les Italien renforcent Tripoli. En
France, on mobilise à Lyon, Nice et Sedan
Les premiers blindés sortent des usines en Tchécoslovaquie.

Tito tente de prendre le pouvoir en Yougoslavie mais finit en Prison.


Dernier tour 8

Roulement de tambour, le Führer déclare la guerre aux Ploutocraties
Polonaises, Française, Belge. Les Tchèques s'allient avec leurs
voisins Polonais. Les troupes Allemandes entrent en Haute-Silésie, en
Sarre, à Eupen-Malmedy et à Strasbourg sans pertes si ce n'est qu'un
corps de Panzer désorganisé par des Potez 631 Français.

Mort de Mowinckel en Norvège. Nygaardsvold est élu devant Quisling.
Mort de Clemenceau de crise cardiaque. Edouart Herriot prend le relais.
Mort de Machado au Portugal. Salazar prend le pouvoir et instaure
rapidement une dictature.

Jeux des alliances en début de guerre.
France alliée Angleterre et Tchecoslovaquie.
La Russie s'allie à la Hongrie et à la Suède.
L'Allemagne se rapproche de la Turquie et l'Italie de l'Espagne
La Yougoslavie cède Fiume à l'Italie.
Ça y est, l'humanité va connaître encore les affres de la guerre. Le
XXème siècle sera décidément le siècle de la barbarie.
Toutes les armes accumulées depuis des années vont enfin pouvoir de
déchaîner

Les Russes installeront un régime communiste à Bucarest et finiront
par prendre Varsovie au bout du 3 ème assaut malgré une fière
résistance. Les Allemands se contentèrent, histoire de faire mentir
l'histoire, d'occuper la partie occidentale de la Pologne...

Sur le front Ouest, la Whermacht sera implacable. Paris tombera à la
pointe du Panzer ainsi que Bruxelles et Amsterdam. Seul la
Tchecoslovaquie résistera à l'ogre en ne concédant que les Sudetes
et en détruisant 3 corps de Panzer. La meilleure armée démocratique
finalement.

L'Italie s'attribuera Nice avec de lourdes pertes ainsi que Tunis,
Algiers et Malte
Elle devra cependant souffrir face aux Anglais.
Ceux-ci poussent jusqu'à Tripoli et Madrid.
Les Turcs mettent le bazar en pénétrant jusqu'en Egypte mais finiront
par se faire annihiler par les forces défendant Suez et repoussés sur
Damas.

En bref une grosse boucherie dont on ne racontera pas tous les détails.
En effet, il nous ait apparu que c'était le tour de trop. Amusant
certes mais il dure longtemps et balaye d'un revers tous les efforts
politiques ainsi que les conquêtes militaires des années 20.
Pourquoi les Nazi essayeraient-ils de percer en Hollande puisqu'ils
peuvent tout prendre par la suite ?
Pourquoi jouer intensivement la Pologne dans les années 20 vu qu'elle
a toutes les chances de finir en Sandwich ?

Des pistes intéressantes et pas trop complique à mettre en œuvre
sont étudiées. Nous y reviendrons plus tard.

Merci à tous les joueurs et aux lecteurs :-)
Feuer !

Cyril








vendredi 27 novembre 2009

L'Entre-deux-guerres, la suite

Voilà la suite du compte-rendu de la partie, qui s'est par ailleurs achevée hier par l'Apocalypse de la 1ère année de la 2nde Guerre mondiale...

Tour 5

Les années 20 se terminent dans la paix générale et la prospérité
économique. Cependant un événement inattendu vient boulverser
l'ordre capitaliste établi. Jeudi 29 Octobre 1929, la Bourse de New
York s'effondre: c'est le Jeudi Noir. Une récession économique gagne
les USA puis. L'Europe est touchée à son tour.
Une vague de grèves et protestations sans précédent s'abat sur toute
l'Europe.

Cela commence en Armenie puis en Autriche, où la populasse se tourne
massivement vers l'extrême-droite.
Le gouvernement Hongrois tente de mettre en place des réformes mais en
vain, ce ne fait qu'attiser la propagande
anti-gouvernementale communiste.
Les mineurs se mettent en grève sappant la production industrielle :
en Turquie, en Tchecoslovaquie, en Yougoslavie, en Pologne, en
Hollande et même au sein des régimes totalitaires Italiens et
Allemands.
Le régime soviétique assoit son autorité en interdisant tous les
autres partis mais cela n'empêchera pas la recession de toucher le
pays; les cheminots bloquent le Transiberien quelques temps,
paralysant l'économie Sibérienne.

Mustafa Kemal profite de l'impopularité du Sultan pour le chasser et
prendre les rênes en Turquie.
Les grèves s'étendent à la Grece et à la Suede sapant la stabilité
des gouvernements.

Élections en Armenie, les communistes accèdent au pouvoir et
s'empresser de rejoindre l'URSS qui retrouve quasiment les frontière
de l'Empire Russe.
Les rouges poursuivent leur offensive électorale en Hongrie qui passe
aussi du côté obscur sous la direction de Rakosi (non, il n'y a pas
d'anagrame :-) ).
Schussnigg instaure un régime fasciste en Autriche sur coup d'état.
Son gouvernement est résolument pro-Italien.

La France n'est pas épargnée par la crise, la sidérurgie de Lorraine
est à l'arrêt. Un accord permet quand même d'evincer les Italiens du
Venezuela et d'obtenir une fourniture de pétrole.
L'Angleterre est relativement bien épargnée par la Crise.

Purge en Russie ! Sverdlov décide de frapper un grand coup pour faire
taire les ennemis du peuple, à commencer par Staline qui est exécuté
à la suite d'un procès expéditif !
L'armée Russe subit des coupes importantes dans ses effectif. Plus de
8 corps d'infanterie sont neutralisés.
Cette violence extrême fait cependant capoter une alliance promise
avec la Hongrie.

En ces années difficiles, on sent un regain militariste.
Les premiers corps blindés seront Italiens, d'une qualité moyenne.
Le Japon imperialiste se montre menaçant. La France détache toute sa
flotte en Asie, Le Russe mobilise également en Siberie pour parer la
menace nippone.
L'Anglais ne réagit pas et devra faire des concessions (perte de
points de victoire).
La France commence à reconsituer une armée Française, le Belge lève
un corps à Eupen. L'armée Tchèque est la première, parmi les petits
pays à se doter d'un corps d'aviation.

Aucun leader ne meurt cette fois-ci.
La France décide de faire confiance au Reichführer et annule le
Traité de Versailles. Il faut dire que le joueur Allemand était bon
dernier et avait fait preuve de bonne volonté en sabotant un peu
l'URSS. Un pacte avec le diable en quelque sorte.

Tour 6

Un coup d'état de Metaxas échoue malgré l'absence de l'armée
régulière à Athenes. En représailles le parti fasciste est interdit
en Grece.
Le chef du gouvernement en profite pour passer des reformes et
regagner la confiance du peuple.
Répression en Albanie. Le parti democrate est banni.
Le président Benes entreprend des reformes avec succès à Prague.

Une bataille féroce fait rage entre partisans fascistes et communistes
en Yougoslsvie. Le gouvernement multiplie
les répressions mais les rouges bénéficient de la proximité de la
Hongrie communiste et gagnent peu à peu du terrain.

Les nazis déclenchent des grèves en Pologne et en Tchecoslovaquie.
La mort de Grabski remolacé par Witos plus populaire viendra
contrarier leur plan. Le succès des reformes entreprises par Benes
aussi.
Ils changent alors d'objectifs et investissent massivement en Grèce,
mis à mal par le récent coup d'état.

Le rearmement continue. En Hongrie, En Grece. Les premières briques de
la Ligne Maginot sont posées. La RAF est imposente.
L'Allemagne produit moultes Panzer et Messserschmidt à l'Ouest. Il ne
fallait donc pas se fier au Diable... On découvre l'étendue du
réarmement secret Allemand pendant toutes ses années.

Élections en Grèce, les nazi ont failli mais une vigoureuse campagne
fait réélire Venizelos. Le parti nazi crie à la fraude.
Les communistes continuent leur avancée en Suède et réussissent un
coup d'état improbable. Le Reich n'aura plus le fer de Kiruna.

Le régime d'Alexandre se repli sur lui-même, espèrant que ce
protectionnisme le maintiendra à la tête de la Yougoslavie. Fâcheux
revers pour le Duce qui perd là de précieux revenus. Des espions lui
ont rapporté que la France n'était pas etrangère à tout cela. Deux
corps sont levés à Turin dans la foulée.

Finalement la mort aura raison de Venizelos. Cette fois-ci Les nazi
prennent le pouvoir aux élections qui s'en suivirent.

dimanche 8 novembre 2009

Fowta, 3ème CR

Et voci le troisième compte-rendu, rédigé par Cyril, le créateur du jeu.


Fin du tour 3

Les nazis reviennent en force après un léger contre-coup. L'esprit
revanchard contre le Traité de Versailles y est pour beaucoup. Ils
semblent qu'ils aient une chance d'obtenir un excellent score aux
prochaines élections.

En Turquie, les Anglo-Grecs font preuve de supériorité technologique
en déployant la première MOT grecque et le premier FTR Anglais. Les
Anglais ont donc pris parti de défendre le projet de Grande Grèce.

Pendant, le rouleau compresseur poursuit sa marche. Batum tombe ainsi
que Gomel. L'arménie est menacée d'encerclement. Son allié Français
déploie un corps à Erzurum pour empêcher les Russe de s'en emparer.
Kiev tombe sous les hordes bolchéviques.

Inspires par le modèle Mussolinien, les partisans fascistes grouillent
en Yougoslavie.
Des élections ont lieu eà la mort du leader Patchitch ces les
partisans d'une ligne autoritaire qui passe (symbolisés ici en la
personne d'Alexandre Ier).
La Yougoslavie passe ainsi du contrôle Français à Italien, livrant
sa précieuse ressource. Les affaires du Duce vont bien car en même
temps, l'Italie signe un accord pétrolier avec le Vénézuela.

Une Motion de censure passe en Allemagne contre le gouvernement
d'Ebert au pouvoir depuis le début.
Le résultat est très serré: Straussmann (dém.) devant Himmler
(Nazi) et le parti communiste emmené par Liebknecht.
Straussmann brillant èconomiste suscite une vague d'espoir dans le
pays mais malheureusement une maladie foudroyante l'emporte quelques
semaines plus tard.
Cette fois-ci, c'est Himmler (le hasard) qui est élu. (Note: le
remplacer par un autre leader plus actif à cette époque, le chef des
SA par exemple).
Avec l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie, les perspectives des
nations européennes sont bien sombres.














En Roumanie Tatarescu succède à feu Bratianu.
Les communistes s'emparent du pouvoir en Biélorussie à la mort du
chef du gouvernement et s'empressent de rejoindre l'URSS.

La vague de décès continue (la grippe ?)
Bethlen en Hongrie (5 de stabilité) remplacé par un leader lambda
(1). Les autres idéologies vont certainement revenir, D'ailleurs le
nouveau gouvernement est trop confiant car il libère Bela Kun...
Mort du leader Albanais Petmeti, ce qui permet au fasciste Zogu de
prendre le pouvoir. Sa première mesure sera de prendre l'Epire aux
Grecs,

Tour 4
Prise du dernier bastion blanc: Archangelsk tenu par les Americains.
Odessa tombe, massacre du corps Français

La tension monte dans les Balkans. La Bulgarie lorgne sur ses voisins.
La Yougoslavie revendique le port de Salonique et déclaré la guerre
à la Grèce, occupée en Turquie. Cependant la surprise ne sera là
car il n'y a pas d'armée Yougoslave à la frontière; elle est levée
de suite mais les Grecs ont le temps de se renforcer.

La Roumanie se joint à la fête, attaque la Yougoslavie et occupe
solidement le Banat de Temesvar.

Côté Tchéchoslovaque, on modernise l'armée avec la xréation corps
motirisés et on renforce l'influence du gouvernement mis à mal par
les séparatistes Sudètes galvanisés par leur voisin teuton.

Istanbul reprise par les Turcs! Les armées allies ayant été attirée
a l'est
Contre ataque et reprise de la ville pour la nième fois grâce a
superiote navale et aérienne.

Dernier rebondissement, il semblerait qu'un accord secret contre-
nature lie Turcs et Bulgares. En effet ceux-ci déclarent la guerre à
la Grèce, prennent Edirne et jettent toute leur armée sur Idtanbul.
Elle sera massacrée en totalité sans causer trop de dommages à la
garnison.

Assault final réussi sur les dernières possessions Ukrainiennes:
Ekaterinoslav et Sebastopol. Cette campagne a été très rapide
surtout marqué par le manque de volonté de défendre ce petit pays.

Le Turc reprend Shivas au Français et Bursa aux Grec, Reperdu de
suite. Chute de Sofia et la vallée de Strumica
La Lituanie succombe a son tour...















Le Russe a tout bouffé sauf l'Arménie, il
s'est baffré le goinfre..

Forts de leur succès militaires, les généraux essaient de renforcer
leur influence avec quelques répressions. Ces mesures sont très mal
acceuillies par la population qui, lasse de la guerre, se range du
côté des partis d'extrême droite.

Mort de Colijn en Hiollande. De Geert lui succède.
Lénine (5/4), malade se retire de la scène politique. Sverdlov prend
sa place (4/3)

Fin des années 20.
Paix générale.


Grecs, Anglais se serrent la main après 4 tours d'intense bourrinade.
















Mais le Russe a tout pris ? Ben oui.
Mais on a rien fait contre ? Ben non.










































dimanche 18 octobre 2009

D'une Guerre à l'autre, la suite.

Voici la suite de notre partie test de "From one War to another", de Cyril Jarnot, le compte-rendu qui suit est écrit de sa main :


> Tour 2>> Attaque rouge sur Ekaterinbourg repoussée, la légion Tchèque tient encore. Les communites échouent aussi sur Riga pourtant faiblement défendue. Bakou tombe, livrant son précieux pétrole. Le journaliste de gauche Mussolini gagne beaucoup de terrain en Italie.

La Roumanie déclare la guerre à la Hongrie et lance un assaut conjoint sur Budapest qui ne donnera rien. Chute de Budapest lors de la seconde bataille. Le régime communiste de Bela Kun a vécu. En Turquie, grosse bataille entre Anglo-Grecs et Turcs. Istanbul et Smyrne sont arrachées par les Turcs. Une armée Anglaise est prise au piège dans Inonü, ravitaillement coupé. Cela sent la victoire historique. Mais ce succès est de courte durée car des renforts grecs massacrent la garnison trucs et reprennent le contrôle du détroit.

















La division Von der Goltz prend Riga avec pour objectif secret d'instaurer une duché Balte, regroupant Lettonie et Estonie, sous protectorat Teuton.

Fièvre patriotique déclenché par Trotsky, les armées Russes se déchaînent et enlèvent Rostov, Ekatetinburg et Riga au nez de l'Allemand. Reprise Inonu par les Turcs, tandis que Bursa tombe aux mains de Sa Majesté. Une motion de censure échoue en Italie , le gouvernement d'Orlando en sort renforcé. Élections en Bielorussie "libre" (Minsk étant occupée) Krecheuski élu grâce à une bonne campagne anti- communiste Élections serrées en Italie : Matteoti de justesse devant le fasciste De Vecchi et le marxiste Gramsci. Ce nouveau leader (3/2) est moins permissif aux fascisme (une carte politique de moins pour le camp fasciste au prochain tour) Les nazis gagnent enfin la ferveur populaire en Allemagne, ce n'est plus une force politique à négliger.

Jeux Olympique de Sofia. Le calme s'installe en Bulgarie malgré le vacarme des armes aux alentours... Répression anti coco en Armenie qui mobilise aux frontière. "Ils ne passeront pas" assure le gouvernement.

Mort de Mehmed VI en Turquie. Neergard au Danemark remplace un autre vieux leader. Colijn élu suite a mort de De Berenbroek aux Pays-Bas. Benes élu facilement en Tchécoslovaquie suite a mort de Svehla

Ralowski sort de prison. Sans doute sous la pression de l'Armée roug > e toujours menaçante à la frontière Ukrainenne. En Hongrie, le démocrate Bethlen est installé au pouvoir par les Alliés. Kun est jeté en prison.

Tour 3, impulses 1 à 3:

















Mussolini réalise sa marche sur Rome. Le roi l'invite à former un gouvernement, c'est enfin le jour de la consécration pour le Duce ! Nul doute que cet évènement ne massera pas inaperçu et galvanisera les forces fascistes et nazi de toute l'Europe (Note: en terme de jeu, fasciste et nazi ont chacun un point d'influence politique supplémentaire (6), ce qui leur permet de supplanter les démocrates (4) et de faire au moins jeu égal avec les communistes (6 max)).

La France s'empare de Shivas en Turquie, un chouilla à l'Est d'Ankara. Vague socialisme en Pologne et Biélorussie. La montée nazi en Pologne est endiguée. Vague fasciste en Yougoslavie menaçant le gouvernement en place, aussitôt suivi de réformes bienvenue qui redonne un peu d'air.

Les Russes sont repousses de Talinn grace aux soutien des cuirassés anglais et à la levée in-extremis de miliciens. L'armée rouge échoue aussi sur Tbilissi, Trotsky est limogé de son poste de général en chef!

Le tyran Stamboliski subit la vindicte populaire qui porte Lyapchev au pouvoir à la faveur d'un coup d'état démocrate. Le parti fasciste est interdit en Bulgarie. Les armées de Denikin et de l'amiral Kolchak sont vaincues avec la chute d'Ekaterinbourg, Omsk et Krasnodar. Seul Murmansk et Archangelsk sont au mains des blancs maintenant. Pendant ce temps à Londres, le parlement vote pour une intervention majeure (jusqu'à 3 armées au lieu d'une seule) en Turquie afin de préserver les intérêts de la couronne et de ses alliées Grecs. Sinop, au Nord d'ankara est arrachée par les Grecs qui conduisent une offensive majeure.























Tallinn est renforcée en vain car elle succombe de suite aux hordes bolchéviques. La capitale Géorgienne subit le même sort malgré la présence de la flotte anglaise en mer Noire.

Première incursion Russe en Ukraine avec la chute de Kharkov sans opposition. Une motion de censure poussée par les communistes est rejetée en Biélorussie, qui tient toujours le fort de Brest-Litovsk, Vitebsk, Grodno et Gomel. Grosse influence communiste en Lituanie où les sympatisants pullulent. (Note: en effet dans le jeu le communisme, tel la peste, s'étend plus facilement dans les pays adjacents aux pays communistes. D'où l'urgence d'en finir avec le régime communiste Hongrois qui occupait une position centrale).






















L'état de la diplomatie




















dimanche 11 octobre 2009

La Chair et l'Acier !


J'ai fini cette semaine un excellent ouvrage et contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, il ne s'agit pas d'un énième livre de mauvaise héroïque-fantasy...

La Chair et l'Acier est en effet un ouvrage d'histoire consacré à l'évolution de l'Armée française durant le premier conflit mondial, écrit par un militaire, Michel Goya.

On a souvent l'image désastreuse de la Première guerre, avec son lot de fantassins condamnés, partant à l'assaut de tranchées imprenables, commandés par des officiers incapables et incompétents, des bouchers prêts à sacrifier leurs hommes dans des offensives vouées à l'échec et pour quelques kilomètres carrés.

Et bien, comme toujours en histoire, la réalité est plus complexe que cela. Même si ce que je viens de dire n'est pas faux, loin s'en faut, Michel Goya nous décrit dans son livre comment l'Armée française a survécu aux premiers mois de la guerre pour devenir, à son issue, la première armée du monde par sa doctrine et son matériel.

Et il faut bien le dire, c'est un véritable miracle, qui rappelle par bien des aspects l'évolution de l'Union Soviétique durant la seconde Guerre mondiale.

Dans une première partie, Goya nous présente, de façon un peu fastidieuse, comment a évolué la pensée militaire entre le désastre de 1870 et 1914, et l'émergence dans l'intelligentsia militaire fortement conservatrice de l'esprit qui nous nuira tant de l'offensive à outrance. On ne peut qu'être dégoûté par ce manque de pragmatisme de ces officiers supérieurs qui loin d'étudier les conflits qui parsèment la fin du 19ème siècle et le début du 20ème, élaborent dans leurs cabinets des stratégies et des tactiques d'un autre siècle. Ainsi, sont ignorés :

- La longueur de la Guerre de Sécession et son corollaire matériel, ainsi que la victoire finale du Nord fortement industrialisé. Selon nos éminents cerveaux, la prochaine guerre avec l'Allemagne sera courte et décisive.

- L'efficacité du feu de l'infanterie boer contre les Britanniques. On en reste en France à une tactique de tir de masse digne de l'époque napoléonienne.

- L'efficacité des nouvelles mitrailleuses et l'importance de la guerre de siège qui ont caractérisé la guerre russo-japonaise. Au contraire, l'infanterie japonaise, chargeant de façon suicidaire les défenses russes et subissant ainsi de très lourdes pertes, est prise pour exemple par les généraux français. Pour eux, la furia francese, l'élan offensif triomphera de tout.

L'été 14 ne peut donc qu'être très meurtrier pour l'infanterie française.

Mais en temps de guerre, comme souvent, notre armée a su faire preuve d'une capacité d'adaptation surprenante. Les généraux incapables, qui pullulent en temps de paix, sont limogés. En quelques semaines, on tire les leçons qui s'imposent et les changements tactiques arrivent rapidement. L'armée française finalement parvient à surmonter l'épreuve de 1914 et durant toute la guerre, laborieusement mais avec une certaine constance, cherchera constamment à innover et à s'adapter. Ainsi, en 1918, l'Armée française est elle la plus moderne du monde, et de loin. Ses offensives sont appuyées par des centaines de chars et d'avions et de l'artillerie ultra moderne bien souvent tractée par des camions ou des tracteurs, et avec de l'infanterie qui dispose pour ses mouvements de milliers de camions. Les Allemands, redoutables adversaires, n'ont pourtant pas pris le virage de la motorisation, pour de multiples raisons, et ont sous-estimé les chars.

Le résultat en 1918 est sans appel : les dernières offensives allemandes du général Ludendorff sont repoussées (de justesse), l'infanterie d'assaut des stosstruppen est décimée et l'Armée allemande ne peut plus faire face. Elle est dépassée à tous les niveaux, matériellement et tactiquement, elle ne peut faire face à cet adversaire mécanisé.

Le livre de Michel Goya explique comment s'est déroulé ce processus, ce changement de réalité, de paradigme, de façon passionnante.

La Chair et l'Acier est un de ces ouvrages historiques éclairants, qu'il faut absolument lire si l'on est intéressé par l'histoire militaire et plus particulièrement, par celle du 20ème siècle.

lundi 5 octobre 2009

D'une guerre à l'autre...

Nous testons en ce moment le prototype d'un ami, Cyril, consacré à un thème original, l'entre-deux-guerres. Peu exploré par le monde ludique, c'est pourtant une période particulièrement riche et porteuse en germes de la 2nde Guerre Mondiale.














Une vision d'ensemble de la carte

Dans le jeu de Cyril, chaque joueur prend le contrôle à la fois d'un des grands d'Europe (URSS, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie) et d'une idéologie (Démocratie, Communisme, Fascisme, Nazisme), avec comme objectif de conduire son pays à la prochaine guerre dans une position de force.

Au programme donc, à côté des opérations militaires standards (et oui, on s'est beaucoup battu même pendant l'entre-deux-guerres en Europe, notamment en URSS, en Turquie, En Finlande etc), toute la dimension politique est développée, avec la possiblité de faire des grèves, des coups d'état et beaucoup d'autres choses.

Ce jeu, que Cyril a nommé "From one War to another", est donc très riche et passionnant, et je vous livre le compte-rendu du 1er tour tel qu'il a été réalisé par Cyril :


Voici un petit CR d'une partie de From One War To Another.
C'est un jeu stratégique à cartes pour 3 à 5 joueurs créé de toute
pièces qui simule la période 1919-1940.

Chaque joueur incarne une puissance (France, Angleterre, Italie,
Allemagne, Russie) et une idéologie (Démocratie, Fascisme, Nazisme,
Communisme).
Le jeu présente deux facettes, militaire et politique, sur lesquelles
il faudra jouer pour l'emporter.

Premier tour de jeu, le camp communiste ouvre le feu.
Orenburg tombe, Minsk est arraché aux Biélorusses mais c'est l'échec
devant Stavropol.

Bela Kun réussit son coup d'état en Hongrie, qui devient le deuxième
état vivant l'expérience communiste.

Coup état également en Espagne où Franco prend le pouvoir. La
répression qui s'en suit sera sévère, les partis démocratiques
seront interdits.


Contre-attaque des Blancs qui capturent Volgograd mais échouent sur
Kazan, la légion Tchèque est démise.

En Finlande, la guerre civile fait rage, les démocrates essaient sans
succès de reprendre Tamere aux communistes; la division Allemande de
Von der Goltz en fera les frais.
(note: c'est le petit anachronisme du jeu car cette guerre s'est
achevé au printemps 1918)


Côté Sud, la Turquie doit affronter pléthores de nations friandes de
son territoire.
Attaque combinée Anglo-Grecque sur Inonü, gagnée, la ressource vient
gonfler la production de sa Majesté. Cependant le joueur Anglais n'a
pas vu que maintenant il n'a plus de cartes militaires en réserve;
Istanbul n'est protégé que par un corps Grec. Le Turc ne pourra pas
pleinement exploiter cette faiblesse mais il saura se renforcer et
jouera avant les Brits au tour prochain.


Élections de Baldwin (4/3 remplaçant un Lloyd George 3/2, soit 1
carte politique de plus par tour) en Angleterre suite à dissolution du
parlement.
Renforcement démocrates en Italie pour faire barrage à la montée
d'un courant porté par un certain Mussolini. Ca été très efficace,
l'Italie restant démocrate au premier tour, Cependant cette action
politique a empêché le Français de conduire une offensive avec les
Russes blancs, bien placés à ce moment là.

Conférence de Genève appelant les grandes puissances à tirer les
leçons de la grande guerre et à désarmer. La France, l'Angleterre et
Allemagne désarment. L'Allemagne n'a carrément plus d'armée (en
échange de PV), la France est réduite à un corps d'infanterie et de
chasse aérienne.

Contre-attaque russe sur Volgograd qui est reprise avec de lourdes
pertes des 2 côtés.
Prise de Oulu par les communistes finnois.

Répression anti-fasciste en Grece, justifiée par l'état de guerre
contre la Turquie. Les Démocrates sont seuls maîtres à bord.

Impasse electorale de Mussolini qui est évincé par les Communistes.

Rakowski emprisonné duite a des grèves communistes ayant dégènéré
en Ukraine.

Prague déclare la guerre à Budapest afin de récupérer la Slovaquie
du Sud conformément au Traité de Trianon, scellant le sort de la
Hongrie. Les Hongrois parviennent à garder le contrôle de leur
capitale malgré une qualité de troupes inférieure.

Bratianu très stable en Roumanie grâce à une embellie économique.
On lève un corps en Transylvanie.

Fin de la guerre civile Finlandaise.Les communistes prennent le
pouvour (Kuusinen) et Helsinki rejoint donc l'URSS (annexion). Les
forces gouvernementales emmenées par le joueur Allemand se sont
montrées un peu fébriles; un peu de courage que Diable, un bon
bolchévique est un bolchévique mort !

Tchèques et Roumains concluent une alliance (peur du nouveau voisin
rouge ?)

Meurt du président Norvégien, aussitôt remplacé un autre dinosaure
dans l'indifférence générale. Pas d'autre leader croulant rendant
l'âme. Lénine (5/4) sera donc encore présent au second tour. Un
anarchiste avait un moment envisagé un assassinat mais s'était
finalement ravisé (erreur du joueur Anglais?).

Reprise de service

Apèrs ce hiatus de 7 mois, je reviens avec la ferme intention de publier un article une fois par semaine, plus particulièrement le dimanche.

En tout cas, le développement des Rois Dieux progresse et le jeu devrait sortir début 2010.

mardi 3 mars 2009

Les Rois Dieux

Il y a quelques années, 7 ans précisément, j'avais durant l'été créé un jeu d'histoire sur une période que j'affectionne particulièrement, la Proche Orient antique. Le sujet en était les guerres qui avaient opposé durant des siècles les grandes puissances de l'époque de 1500 avec JC à 1250 avant JC : L'Egypte du Nouvel Empire, tout juste libérée de la domination Hyksos ; Le Hatti, patrie anatolienne du royaume hittite ; La Babylonie, dominée alors par la dynastie étrangère Kassite ; le Mitannie, qui dominait vers 1500 avant JC une bonne partie du Proche-Orient depuis sa capitale, Washukanni, située dans ce qui serait aujourd'hui la Syrie ; et enfin, l'Assyrie, qui va durant la période couverte par le jeu devenir une grande puissance.
Le titre m'est venu assez naturellement, et je l'ai appelé les "Rois Dieux", du fait que ces monarques, qui régnaient en souverains absolus, se considéraient comme des avatars de leur divinités tutélaires.

La bonne nouvelle, c'est que ce jeu va être publié par une société américaine, Compass Game !

La date de sortie prévue est septembre 2009. Le développeur avec qui je travaille en ce moment même afin d'affiner les règles et l'équilibre de jeu est Neil Randall, un Canadien qui a déjà participé notamment au développement de Pax Romana ou de Unhappy King Charles.

Voilà, je vous présenterai plus en détail le jeu au cours des prochaines semaines.

samedi 17 janvier 2009

Epilogue

La Conférence de Berlin s'achève le 12 mars 1943, et clôt officiellement la 2nde Guerre Mondiale en Europe tout du moins. Les puissances de l'Axe et particulièrement l'Allemagne sortent grands vainqueurs du conflit, alors que les ténèbres tombent sur l'Europe.

L'Europe de Versailles n'est plus, et le Reich domine le continent. Des gouvernement fantoches sont installés en France et en Sibérie, alors que toute l'Europe centrale et la Russie blanche sont annexées. La Conférence est marquée par la violente dispute entre plénipotentiaires nippons et allemands au sujet de Vladivostok. L'Allemagne refuse la demande nippone de cession du grand port russe, reprochant à l'Empire nippon d'avoir signé un pacte de non-aggression avec l'URSS et déclare même qu'elle est prête à assister militairement le régime sibérien dans le cas d'une attaque. Outrés par ce fait, les diplomates japonais quittent Berlin et poursuivent les discussions avec les Alliés sur l'ile de Truk, alors même que les premiers chars allemands sont débarqués sur les quais de la gare centrale de Vladivostok...

L'Italie obtient elle une bonne partie du pourtour méditérrannéen, et notamment le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, ainsi que bien sûr l'Egypte. Le Proche Orient passe lui aussi sous mandat italien. Mussolini exulte, l'Empire romain semble bien devoir renaître ! Des tensions néanmoins naissent entre l'Italie et son puissant allié allemand qui continue à la traiter avec mépris. Des discussions secrètes entre l'Italie et les USA se concluent par une promesse américaine d'aide économique voir militaire en cas d'attaque allemande, en échange de compromis au Proche-Orient.

Le Japon lui aussi fait reconnaître l'étendue de sa sphère de coprospérité. Un gouvernement fantoche avec Puyi au pouvoir est installé en Chine. Le Japon se désengage du pays en échange d'une servitude économique. La Malaisie, la Birmanie et les Indes néerlandaises sont annexées, alors que l'Inde est divisée en deux parties: l'ouest est dominé par l'Angleterre, alors que l'est, centré autour de Calcutta, devient un protectorat nippon. Les troupes nippones en revanche se replient des Philippines afin de se concilier les USA.

Finalement, le conflit entre le Japon et Etats-Unis a été bref, et les deux pays, autrefois amis, reprennent des relations quasi cordiales, d'autant plus que l'Allemagne se fait très menaçante. Un pacte d'alliance défensive est même signé entre les deux nations de 6 juin 1944.

Les trois grands perdants de la Guerre sont l'Angleterre, la France et l'URSS. Si ces deux derniers n'existent plus, la première demeure indépendante, mais refermée sur elle-même. Toutefois, le gouvernement isolationniste de Chamberlain a lui aussi entamé des discussions avec les USA et le Japon, et une nouvelle alliance semble se former.

Une troisième Guerre mondiale semble dorénavant inéluctable alors que les USA, l'Allemagne et le Japon se lancent dans une nouvelle course aux armements.

End Game...

Juin 1942, l'Apothéose

juin 1942, la guerre fait rage partout sur le globe.

















Le théâtre danois voit une contre-attaque allemande à partir de Frederickshaven qui détruit le QG du général Clark, au prix de la destruction complète des attaquants !

Malgré tout, l'Allemagne envoie des renforts notamment à Copenhague, au grand désespoir des Etat-majors alliés, qui voient s'envoler leur espoir de victoire rapide et de peut-être pouvoir pénétrer en Baltique.

L'Angleterre lance une nouvelle offensive et parvient à s'intaller fortement à la frontière du Reich.


En URSS, la poche centrée de Moscou est liquidée par la Wehrmacht, et la capitale soviétique elle-même tombe le 9 juin 1942. L'Allemagne exulte, et bientôt, les journaux font leurs gros titres de la mort de Joseph Staline. D'autres nouvelles rapportent la fuite du dirigeant en Mandchourie, sous la protection du Japon...

















Quoi qu'il en soit, l'armée allemande poursuit son offensive au sud, et s'empare de Stalingrad. Malgré une contre-offensive de Koniev, qui semble vouloir défier le Destin, l'appareil soviétique commence à se disloquer.


















En Egypte, l'Italie continue son offensive et achève les troupes britanniques. Wavell, encerclé et désorganisé par les frappes décidément très précies des avions italiens, capitule. Bienôt, Le Caie tombe alors que les fusiliers marins de la San Marino atteignent les faubourgs de Jérusalem ! Jaffa tombe et tout le Proche-Orient semble devoir se soumettre à la main mise du Duce.


Ce désastre d'une ampleur inconnue jusqu'alors fait l'effet d'un tremblement de terre à Londres. Une motion de censure contre le gouvernement Churchill passe trimphalement aux Communes, et Neville Chamberlain est rappellé en qualité de Premier Ministre. Winston Churchill, isolé et brisé, se suicide le 23 juin 1942, le jour même que les émissaires plénipotentiaires britanniques approchent les autorités allemandes afin d'arriver à un accord d'armistice.



































En Asie, la situation n'est pas meilleure. Singapour est enfin encerclée par l'armée nippone, qui détruit un corps britannique dans les montagnes.

















Calcutta voit le premier assaut de grande ampleur être mené mais sans succès. Les troupes nippones, et notamment les unités jingutsu montées sur vélos, débordent les unités britanniques en Inde, qui ne semblent pas capables de venir au secours de la ville assiégée.


Roosevelt, sentant la situation politique au sein même du bloc de l'Alliance lui échapper, ordonne à Nimitz de lancer une offensive navale de la dernière chance contre les lignes de communication économiques de l'Empire nippon. La flotte quitte Pearl et se déploie en Mer de Chine, au large du Japon ! Des centaines de cargos sont coulés et d'un coup de tonnerre, le pays est coupé du reste du monde ! Mais Yamamoto réagit et la Flotte Combinée fonce à pleine vapeur relever le défi, malgré le cordon des vieux cuirassés américains qui gêne le déploiment japonais.

La première phase de la bataille est incertaine. Malgré un premier avantage américain, le Japon, surpris dans sa hâte de chasser l'envahisseur, doit affronter la flotte US dans une gigantestque bataille de surface, à l'ancienne ! Mais c'était sans compter sur l'élite des croiseurs nippons, qui tiennent la dragée haute aux Américains. Croiseurs et cuirassés s'affrontent toute une journée qui voit la perte de nombre de croiseurs américains, alors que le JApon voit plusieurs croiseurs endommagés ! Mais la bataille ne s'arrête par là et le lendemain, les avions des porte-avions nippons surprennent leurs ennemis. Malgré des combats aériens calamiteux, les B5N2 Kate foncent sur leur proies et nombre d'avions s'écrasent même sciemment sur les porte-avions ennemis ! Ces attaques Kamikaze démoralisent les Américains, qui voient l'Enterprise et le Yorktown sombrer ! Le Shokaku est lui aussi coulé par les avions américains. Un cuirassé américain sortant tout juste des chantiers de construction est lui aussi envoyé par le fonds.

La flotte américaine se replie, le gambit japonais a échoué, les pertes ont été lourdes et l'avenir immédiat ne semble guère propices aux forces américaines. Sous la pression britannique, Roosevelt accepte à contre-coeur l'envoi d'émissaires aux puissances de l'Axe. De longs pourparlers s'engagent à la Conférence de Berlin entre toutes les puissances combattantes.
Les armes se taisent enfin alors que les diplomates engagent les discussions.














Les navires endommagés et coulés lors de la bataille de surface















Les navires coulés lors de l'attaque aéronavale















Les pertes du tour



samedi 10 janvier 2009

Mai 1942 : les Alliés débarquent et Suez tombe !

Front Européen

Le début du mois de mai est marqué par une offensive sous-marine de l'Axe, qui obtient, une nouvelle fois, des résultats mitigés. Suite à de durs combats, la Kriegsmarine parvient à couler de nombreux de cargos, une victoire à la Pyrrhus qu'elle paie de la perte de plusieurs meutes allemandes et italiennes.
















Les Alliés, las de n'être toujours qu'en posture défensive, décident de mener une contre-attaque, et déploient leur flotte en Mer du Nord. Bientôt, les desseins alliés se font clairs, et les GI débarquent au Danemark ! Une opération aéroportée est organisée par le XXXIV corps US, fortement protégée par la Chasse et les F4F du porte-avions Ranger.


















Ce parachutage doit permettre de couper le Danemark du reste du Reich, et ainsi empêcher un afflux de renfort trop rapide. Les Allemands décident d'envoyer plusieurs escadrilles de Piaggio protégés par des Me-109. Le combat aérien s'engage et suite à de nombreuses péripéties, et à l'inefficacité des pilotes alliés, les courageux italiens, lâchement abandonnés très tôt par les Me-109, parviennent seuls à accomplir leur mission ! L'opération aéroportée se transforme en désastre et le XXXIV corps est détruit ! Comble de la malchance, les F4F du Ranger sont détruits par les mitrailleuses des Piaggio !
Le reste du débarquement se passe toutefois sans accroc. Les Alliés sont de nouveau présents sur le continent occidental !
L'Allemagne réagit et envoie des renforts afin de juguler l'avance alliée, en attendant une contre-attaque éventuelle.
















Mais le général Marshall mets à disposition d'Omar Bradley, le commandant de la tête de pont, tous les moyens nécessaires (dépense d'un OC) et les Américains attaquent le corps allemand qui empêche la jonction des diverses têtes de pont, alors que d'autres unités débarquent ! L'opération réussit et la position alliée semble solide désormais. Il sera difficile au Reich de mettre les Alliés à la mer.

















En URSS, le front se fait plus calme. L'encerclement de Moscou se précise, et après des frappes de Stuka, la chute de la capitale se précise.
















En revanche, l'Egypte voit une offensive italienne de grande ampleur.


















Après un premier essai de frappe tactique ne donnant rien de notable, suite à la coupure par les croiseurs japonais de la ligne de communication reliant l'Egypte et l'Inde, le corps de Marines italien s'avance et coupe le Canal de Suez. Sans ravitaillement, les forces britanniques paniquent sous les bombes de avions italiens, qui font preuve, une nouvelle fois, de leur suprême habileté. Dieu semble avoir pris le parti du Ducce, dont les troupes blitzent les unités désormais désorganisées défendant le ligne de front.
















Les troupes de l'Axe atteignent Suez, détruisant les avions alliés présents, et achevant l'encerclement de Wavell. La situation alliée en Egypte est devenue catastrophique, et rien de semble pouvoir empêcher la conquête du pays par l'Italie. La nouvelle de cette grande victoire provoque des scènes de liesse dans toute l'Italie, alors qu'à Londres, on fait grise mine. Churchill doit faire face à une motion de censure, et échappe de justesse à son éviction.

















Front asiatique
En Asie, la situation est plutôt calme, principalement du fait de la mousson qui empêche des manoeuvres tactiques de grande ampleur.
Néanmoins, début mai, le Japon déploie une bonne partie de sa flotte au large des côtes orientales indiennes, avec notamment des convois de troupes lourdement chargés.

Une offensive sous-marine américaine en Mer de Chine, profitant de la tempête clouant au sol les avions nippons, est repoussée et 2 meutes US voient de lourdes pertes les renvoyer chez elles ! C'est un beau succès pour les destroyers nippons.
Guam tombe, alors que le gouvernement de Vichy est sommée de livrer Madagascar à l'Empire du Soleil Levant. Il s'exécute de mauvaise grâce, et Madagascar devient une nouvelle province nippone.















jeudi 1 janvier 2009

Bonne Année 2009 !

A mon tour de céder à la tradition païenne et de souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2009 !

Julien

jeudi 25 décembre 2008

Mars Avril 1942 : les Italiens débarquent !

Front Européen

















Le temps, déplorable, ralentit sensiblement les opérations en Europe. Des villes telles que Penta au nord-est de la région moscovite tombent. Moscou est encerclé et les defenseurs se préparent à vendre chèrement leur vie en défense de la capitale du Communisme.





















En revanche, en Méditerrannée, des flottes substantielles se déploient et se recherchent, dans le but une nouvelle fois d'en découdre, mais sans succès. Une pluie accompagnée d'un épais brouillard persistant perturbe les opérations aussi bien navales que sous-marines.





















Mais cet équilibre précaire ne satisfait pas le Duce, qui veut une opération spectaculaire. Une nouvelle fois, la San Marco est mise à contribution. L'opération Leone prévoit un débarquement de 4 divisions de Marines à l'arrière des lignes britanniques en Egypte, à Damiette.

Et le Lion tient toutes ses promesses ! Le débarquement, appuyé par les canons gros calibres de l'Italia, réussit malgré une coordination et un début calamiteux. Mais la chance est du côté des Italiens, qui détruisent une division anglaise défendant Damiette. Wavel est consterné, sa ligne est tournée, et le canal de Suez est bloqué par les Italiens ! Une contre-attaque est rapidement montée, mais au détriement de la ligne de front occidentale.
















Mais l'attaque, trop rapidement lancée, échoue partiellement. Les Italiens sont certes repoussés, mais le détachement de Royal Engineers est détruit après avoir héroïquement permis à 6 divisions de passer le Canal sans peine.
Les Italo-Allemands en profitent pour attaquer et percer le front occidental. La situation devient très problèmatique pour l'Angleterre en Egypte...

















Front asiatique

D'autant que cela ne va guère mieux en Asie. Les troupes de Yamashita progressent en Inde, alors que la courageuse division de cavalerie tient en respect 150 000 soldats indiens ! Calcutta est encerclé pour de bon et les troupes du Commonwealth se préparent à un siège long et sanglant. Les corps de Marines SNLF débarquent et s'emparent des îles Nicobar, se qui leur permet de se replacer afin de mener une opération en Inde.
















Les attaques contre les cargos japonais échouent cette fois, mais sans perte alliée.


Epilogue :
Le rassemblement des troupes alliées en Angleterre ne trompe personne. Marines américains, barges amphibies, tout est là. Un débarquement d'une envergure jamais vue va avoir lieu en Europe occidentale le mois prochain. Les Allemands se préparent, et des forces conséquentes gardent la Festung Europa...
















Les pertes du tour
























dimanche 14 décembre 2008

Janvier Février 1942 : le Zénith des puissances de l'Axe

Dans tout le monde, le conflit s'intensifie entre les Alliés et l'Axe, alors que la puissance américaine commence à se faire sentir.

Front Européen

L'URSS déploie ses troupes en première ligne et parvient enfin à établir un front défendant le Caucase.

La Wehrmacht, sous les flocons de neige, continue néanmoins à progresser, et bientôt, Novgorod et Saratov tombe entre ses mains !















Devant cette poussée mortelle, l'Armée Rouge cherche à raccourcir ses lignes défensives et évacue Rostov-sur-le-Don et Kaliningrad.















Les unités allemandes poussent jusqu'aux portes de la Sibérie et se rapprochent d'Astrakhan. Les voies de communication entre le Caucase et le reste de la Russie sont coupées !















En Méditerrannée, l'hiver se fait torride ! Au cours de nombreuses batailles aéronavales qui voient alternativement la victoire des deux camps, les croiseurs Trento, Balsano, Attendolo et Gorizia sont coulés, alors que la Royal Navy voit la perte de Sydeny et du cuirassé Renown ! Le Vittorio Veneto est endommagé, ainsi que le Duke Of York, le Ramillies et l'Edimburgh pour la Navy. C'est un coup très dur pour la marine italienne, qui paie la fougue avec laquelle elle a mené jusqu'à présent la guerre. Mais la Royal Navy paie elle aussi un lourd tribut, d'autant que lors de tâches de protection de convois alliés, le croiseur Emerald est envoyé par le fond, alors que deux autres unités sont endommagées par les torpilles de U-Boot !

Le Service de Renseignement allemand rapporte à l'OKW que de nombreuses troupes se rassemblent en Angleterre. Les nouvelles unités formées se rassemblent donc en France, prêtes à toute éventualité. L'été s'annonce décisif en Europe !

Front asiatique

En Inde, Yamashita passe à l'attaque ! Il s'empare de Chittagong, en dépit d'une farouche résistance des troupes territoriales, qui parviennent même à s'enfuir après avoir mis hors de combat un corps nippon ! Yamashita est furieux !













Déterminé à prendre sa revanche, il ordonne à la division de cavalerie qui s'était infiltrée dans les montagnes septentrionales, de déboucher dans la plaine indienne ! C'est la chevauchée fantastique pour cette division, qui coupe Dacca du reste de l'Inde. C'est ce moment qu'attendait Yamashita pour attaquer. Appuyé par les canons de 7 cuirassés, et par les vagues de bombardiers, dont une escadrille se fait détruire par la chasse britannique, Yamashita, après un instant de flottement, s'empare de Dacca et coupe ainsi les voies de communication de 100 000 soldats indiens !














Calcutta est en vue, mais la ville forteresse semble imprenable avec sa garnison de 100 000 soldats. A proximité de Singapour, une unité d'artillerie lourde prend position, la bataille pour la Gibraltar du Pacifique va bientôt commencer !

Pendant ce temps, les sous-marins alliés font des ravages dans le Pacifique. Plusieurs milliers de tonneaux de cargos japonais sont envoyés par le fond par les sous-marins américains et français libres, en dépit d'une protection aérienne accrue.