samedi 17 janvier 2009

Juin 1942, l'Apothéose

juin 1942, la guerre fait rage partout sur le globe.

















Le théâtre danois voit une contre-attaque allemande à partir de Frederickshaven qui détruit le QG du général Clark, au prix de la destruction complète des attaquants !

Malgré tout, l'Allemagne envoie des renforts notamment à Copenhague, au grand désespoir des Etat-majors alliés, qui voient s'envoler leur espoir de victoire rapide et de peut-être pouvoir pénétrer en Baltique.

L'Angleterre lance une nouvelle offensive et parvient à s'intaller fortement à la frontière du Reich.


En URSS, la poche centrée de Moscou est liquidée par la Wehrmacht, et la capitale soviétique elle-même tombe le 9 juin 1942. L'Allemagne exulte, et bientôt, les journaux font leurs gros titres de la mort de Joseph Staline. D'autres nouvelles rapportent la fuite du dirigeant en Mandchourie, sous la protection du Japon...

















Quoi qu'il en soit, l'armée allemande poursuit son offensive au sud, et s'empare de Stalingrad. Malgré une contre-offensive de Koniev, qui semble vouloir défier le Destin, l'appareil soviétique commence à se disloquer.


















En Egypte, l'Italie continue son offensive et achève les troupes britanniques. Wavell, encerclé et désorganisé par les frappes décidément très précies des avions italiens, capitule. Bienôt, Le Caie tombe alors que les fusiliers marins de la San Marino atteignent les faubourgs de Jérusalem ! Jaffa tombe et tout le Proche-Orient semble devoir se soumettre à la main mise du Duce.


Ce désastre d'une ampleur inconnue jusqu'alors fait l'effet d'un tremblement de terre à Londres. Une motion de censure contre le gouvernement Churchill passe trimphalement aux Communes, et Neville Chamberlain est rappellé en qualité de Premier Ministre. Winston Churchill, isolé et brisé, se suicide le 23 juin 1942, le jour même que les émissaires plénipotentiaires britanniques approchent les autorités allemandes afin d'arriver à un accord d'armistice.



































En Asie, la situation n'est pas meilleure. Singapour est enfin encerclée par l'armée nippone, qui détruit un corps britannique dans les montagnes.

















Calcutta voit le premier assaut de grande ampleur être mené mais sans succès. Les troupes nippones, et notamment les unités jingutsu montées sur vélos, débordent les unités britanniques en Inde, qui ne semblent pas capables de venir au secours de la ville assiégée.


Roosevelt, sentant la situation politique au sein même du bloc de l'Alliance lui échapper, ordonne à Nimitz de lancer une offensive navale de la dernière chance contre les lignes de communication économiques de l'Empire nippon. La flotte quitte Pearl et se déploie en Mer de Chine, au large du Japon ! Des centaines de cargos sont coulés et d'un coup de tonnerre, le pays est coupé du reste du monde ! Mais Yamamoto réagit et la Flotte Combinée fonce à pleine vapeur relever le défi, malgré le cordon des vieux cuirassés américains qui gêne le déploiment japonais.

La première phase de la bataille est incertaine. Malgré un premier avantage américain, le Japon, surpris dans sa hâte de chasser l'envahisseur, doit affronter la flotte US dans une gigantestque bataille de surface, à l'ancienne ! Mais c'était sans compter sur l'élite des croiseurs nippons, qui tiennent la dragée haute aux Américains. Croiseurs et cuirassés s'affrontent toute une journée qui voit la perte de nombre de croiseurs américains, alors que le JApon voit plusieurs croiseurs endommagés ! Mais la bataille ne s'arrête par là et le lendemain, les avions des porte-avions nippons surprennent leurs ennemis. Malgré des combats aériens calamiteux, les B5N2 Kate foncent sur leur proies et nombre d'avions s'écrasent même sciemment sur les porte-avions ennemis ! Ces attaques Kamikaze démoralisent les Américains, qui voient l'Enterprise et le Yorktown sombrer ! Le Shokaku est lui aussi coulé par les avions américains. Un cuirassé américain sortant tout juste des chantiers de construction est lui aussi envoyé par le fonds.

La flotte américaine se replie, le gambit japonais a échoué, les pertes ont été lourdes et l'avenir immédiat ne semble guère propices aux forces américaines. Sous la pression britannique, Roosevelt accepte à contre-coeur l'envoi d'émissaires aux puissances de l'Axe. De longs pourparlers s'engagent à la Conférence de Berlin entre toutes les puissances combattantes.
Les armes se taisent enfin alors que les diplomates engagent les discussions.














Les navires endommagés et coulés lors de la bataille de surface















Les navires coulés lors de l'attaque aéronavale















Les pertes du tour