vendredi 3 octobre 2008

Mai-Juin 1940, l'Enfer se déchaîne !

1er mai 1940

Front européen

C'est avec une certaine angoisse que les dirigeants alliés voient s'installer le beau temps en Europe Occidentale, d'autant que les nouvelles diplomatiques ne sont pas bonnes. Mussolini fanfaronne et menace les "Ploutocraties" occidentales.














Angoisse justifiée quand l'OKH fait procéder à la phase deux du plan Jaune. La Wehrmacht se précipite sur la frontière nord de la France avec férocité et détermination, alors que dans le même temps, l'Italie du Duce passe à l'attaque le 3 mai 1940 !



















Suite à une déclaration de guerre de la 25ème heure, les troupes italiennes rentrent dans la guerre par un coup de tonnerre ! Les hommes torpilles italiens du Prince Valerio Borghese s'infiltrent au coeur de la nuit sans lune au sein du port de Gibraltar et posent des charges explosives sur la coque du porte-avions Ark Royal, qui explose à 03h59 ! Le Prince Noir a frappé un grand coup et le fleuron de la flotte britannique disparaît dans les flots de la Méditerranée !















Les Hommes-torpilles de Borghese












L'Ark Royal touché à mort !











Simultanément, les attaques italiennes se multiplient. A Marseille, l'Aeronautica attaque la flotte au mouillage avant même que la France se soit préparée et le porte-avions Béarn est coulé !
En Méditerranée occidentale et au Cap St Vincent, les cargos alliés sont surpris et arraisonnés par les bateaux et sous-marins italiens.

















Les Allemands profitent de la stupeur provoquée par ce triomphe de leur allié pour relancer leur offensive, avec Guderian à leur tête ! Si les divisions sont repoussées par les Britanniques à Anvers, à Arras, en revanche, les corps français sont bousculés et refluent dans une confusion totale. Les Panzers arrivent ! Ils ont percé et un corps de divisions de réserve, situé juste à l'arrière du front, se disloque dans la débâcle. Les Allemands ont atteint les faubourgs nord-est de Paris ! Le Généralissime Gamelin, dépassé par les évènements, est limogé par Paul Reynaud, qui nomme le Colonel De Gaulle à la tête de l'armée française.
















Une escadre française quitte Marseille à toute vapeur pour venger l'honneur de la Marine et chasser les Italiens de Méditerranée occidentale. Malheureusement, l'engagement débute mal et un coup chanceux du Croiseur Zara détruit très rapidement le Dugay-Trouin, puis le Garibaldi coule l'Emile Bertin. Penauds, les Français rentrent à Marseille. Ils ne sous-estimeront plus leurs adversaires italiens...















Le croiseur Zara









Mais l'armée italienne n'en a pas fini avec les Alliés. Suite à la victoire de l'escadre italienne en Méditerranée occdientale, Malte s'est retrouvée coupée de ravitaillement. Profitant de l'opportunité, le Bataillon San Marco débarque sur l'île désertée par les Anglais, qui n'ont pas eu le temps d'envoyer une garnison. Malte est italienne ! Autre coup d'éclat, Tunis est occupé par des territoriaux libyens, qui se sont faufilés ni vus ni connus le long de la côte.



















C'en est trop, et au Royaume-Uni, le gouvernement Chamberlain tombe, remplacé par un gouvernement d'union nationale dirigé par Winston Churchill, qui promet à la population du sang et des larmes !



Et il n'a pas menti, car bientôt, les Allemands blitzent les corps d'armée commandés par le général Georges. Paris se fait lentement mais sûrement encercler. C'est l'hystérie dans la capitale. Le gouvernement part à Bordeaux, et laisse De Gaulle seul commander les armées de la France, qui n'ont pas dit leur dernier mot.



































Pendant ce temps, Churchill demande à l'Amiral Cunningham, commandant les escadres britanniques en Méditerranée, de prendre les mesures nécessaires afin de punir les Italiens de leur insolence. Une escadre, menée par le porte-avions Furious, trouve et endommage les courageux croiseurs Zara et Garibaldi, qui rentrent, blessés mais glorieux, à Trieste.














Devant la menace que fait régner l'Italie sur Alexandrie et le canal de Suez, l'Angleterre envoie en Méditerranée le XIVe corps embarqué sur le Queen Mary, escorté par le cuirassé Barham et les croiseurs Newcastle, London et Edinburgh, qui rejoignent les forces britanniques qui croisent déjà au large de l'Egypte. L'Italie ne s'en laisse pas compter et déclenche les hostilités. La bataille, confuse, se déroule mal pour les Britanniques. Les Italiens ont décidément la baraka en ce début de guerre ! L'escarmouche se conclue par l'endommagement des croiseurs Sussex et Liverpool. Une autre défaite pour la Navy !


L'amiral Cunningham



















D'autant que le reste de la flotte italienne sort de Trieste et se déploie en Méditerranée orientale.














Pendant ce temps, les troupes françaises au nord de Paris se font une nouvelle fois blitzer par les Panzerdivisionen. La campagne de France se transforme en fiasco et le mot est lâché : c'est la débâcle, irrésistible, qui fait se disloquer les divisions et mine le moral.





























Cependant, De Gaulle ne perd pas espoir. A son tour, la flotte française, qui veut en découdre, se déploie en Méditerranée orientale ! Mais la bataille tourne court et se solde par un désastre. La flotte italienne, commandée par l'amiral Campioni, surprend de nuit les porte-avions de la Royal Navy ! Le Glorious est envoyé par le fond par les 381 mm du Vittorio Veneto et le Courageous s'en sort de justesse... Quelques croiseurs légers italiens, le Diaz, le Bari et le Montecuccoli sont coulés. L'Amiral Nelson se retourne dans sa tombe, en dansant la danse de St Guy ! La Royal Navy est humiliée !














Le Vittorio Veneto ouvre le feu !













Le Glorious en flamme !











Mais la bataille se poursuit, malgré la volonté de l'amiral italien de se retirer et cette fois, c'est la flotte italienne qui est prise en défaut par la marine française. Le Barbiano, le Colleoni et le Guissano sont envoyés par le fond, alors que du côté français, le Galiçonnière est coulée et le Lorraine, le Glaive-Dupleix et le Bretagne sont gravement endommagés.


La flotte italienne cette fois se replit, ensanglantée mais fière ! Elle a tenu son rang face à ses adversaires sans faiblir.
Pendant ce temps, la Kriegsmarine brille nettement moins. Une escadre de U-Boot se fait couler sans avoir réussi à repérer les cargos alliés.
En France, De Gaulle, devant la gravité de la situation, suit les maximes de Joffre et contre-attaque ! Au sud de Paris, les Allemands goutent à leur tour à la Blitzkrieg. B1-Bis et Somua 39 mettent en déroute une des meilleurs formations de la Wehrmacht, appuyée par les Fallschirmjägers ! D'autres contre-attaques ont lieu, mais avec moins de panache. Les Britanniques, de leur côté, bombardent les mines près de Bruxelles avec succès.
Le mois de juin se conclut sur un échec pour la Wehrmacht. Le premier assaut sur Paris est repoussé avec détermination.

















Front asiatique

Pendant ce temps, loin de l'agitation européenne, la guerre continue entre la Chine et le Japon.
Les troupes de Yamamoto mettent en déroute un corps chinois, abandonné par les bandes des Seigneurs de la guerre de Kunming. Mais les troupes du Mikado connaissent leur premier échec. L'assaut mené sur la zone de montagne à l'Est de la capitale, Chung-King, échoue dans un bain de sang épouvantable. Est-ce le tournant de la guerre sur ce front, qui se stabilise durant les semaines suivantes. Les Soviétiques contienuent à ramener des hommes en Sibérie, et c'est bientôt 1 million de soldats qui font face aux 600 000 hommes de l'armée du Kwangtung. Les espions du Mikado rapportent les propos très belliqueux qui se tiennent à Moscou sur la faiblesse de l'armée nippone, Joukov se fait fort de refaire son exploit de Kalkinghol ! Cette fois-ci, les rapports sont clairs, Eremenko et Joukov sont là, appuyé par l'élite blindée et méchanisée de l'Armée Rouge. Cela ne peut signifier qu'un chose, l'attaque communiste est imminente ! Les stratèges de Tokyo sont inquiets, mais prêts à toute éventualité. Les ordres fusent afin de transférer en hâte vers la Mandchourie plusieurs corps d'infanterie. La Russie a été vaincue en 1905, L'URSS le sera en 1940 ! Longue vie à l'Empereur et Banzaï !






























Les pertes considérables du tour

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Trois porte-avions coulés par les italiens et Paris toujours libre : les alliés savent maintenant quelle nation de l'Axe il faut craindre

Anonyme a dit…

Moi je dis, je lègue tous mes SUB à l'Italien, il en fera bien meilleure usage !!

Il parait que les SIB Italiens ont des périscopes et savent plonger....