mercredi 16 janvier 2008

1958 : Fritz Leiber remporte la mise avec le Grand jeu du temps

On passe rapidement 1957, pour cause de non attribution du fameux prix, et nous arrivons à 1958.

Cette année-là, Fritz Leiber est récompensé pour son roman Le grand jeu du temps, qui met en scène la guerre impitoyable que se livrent deux factions mystérieuses, les Serpents et les Araignées, à travers le temps.

Tout les moyens leur sont bons et ils n'hésitent pas une seconde à user (et abuser) de leur capacité à remonter dans le temps afin de modifier l'histoire de notre planète selon leurs besoins : les Nazis ont gagné la guerre, Rome s'est faite écrasée avant même d'avoir atteint son apogée... Mais ces clans ont besoin d'agents de terrain et ressuscitent des hommes et des femmes de toutes les époques afin de les utiliser. L'histoire se déroule dans une station située hors du temps dans laquelle viennent se reposer les soldats du temps. Mais ce qui devait être une fête pour ces individus égarés dans le temps et dans l'espace ce transforme très vite en cauchemar.
Ce que j'en ai pensé :

Rares sont les prix Hugo qui m'ont déçu, et Le grand jeu du temps fait partie de ceux-là, malheureusement.

Si le postulat de départ est intriguant voire passionnant, une guerre livrée sur tous les fronts et à toutes les époques, le résultat est décevant. Le cadre dans lequel se déroule l'histoire, ce cube flottant dans un "non-espace", à la frontière de l'espace et du temps, est dur à appréhender. On a donc du mal à plonger dans l'histoire et à s'identifier aux personnages. L'histoire en elle-même n'est pas passionnante et la conclusion tombe à plat. Je ne peux vous le recommander donc...

Je préfère du même auteur sa saga d'heroic fantasy très connue, le cycle des épées, qui met en scène lors de courtes nouvelles attrayantes des personnages hors du commun et assez sympathiques, le Souricier Gris et Fafhrd le Géant.

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