jeudi 6 décembre 2007

1954, un prix Hugo peu intéressant...

Et pour cause... Le prix Hugo ne fut pas attribué cette année-là.

Donc, on passe directement à l'année 1955. Cette année-là, c'est le roman de Clifton et de Riley qui fut récompensé sous le titre de"They'd rather be right" et plus connu (enfin, tout est relatif...) sous le titre de "the Forever Machine".

A ma connaissance, il n'existe pas de traduction française de ce livre, ce qui est bien dommage, considérant ses qualités.

Allez, un petit résumé...

Joe Carter est le seul télépathe apparu sur notre planète. Rejeté par les "normaux", isolé parmi des êtres aveugles et bornés, Joe accepte néanmoins d'aider le professeur Billings à construire LA machine, Bossy, qui permettra à l'humanité de franchir une nouvelle étape. Pour lui, nul doute n'est possible, Bossy pourra donner à l'humanité le don de la télépathie. C'est compter sans la multitude des égoismes, qui comptent bien s'emparer de la machine intelligente. Mais Joe pourra compter sur l'aide de Mabel et Carney, pariahs de la société, et sur celle considérable d'Howard Kennedy, capitaine d'industrie qui lutte contre la décadence ambiante.

Et une courte critique, qui n'engage que moi...

Une oeuvre qui est la quintessence de la SF, distrayante mais surtout spéculative, qui amène le lecteur à se poser des questions à la fois sur le futur, l'éthique des sciences, la psychologie humaine... Toute une réflexion intense qui amène une remise en cause de ce en quoi l'homme croit vraiment. Un des plus grands livres de SF jamais écrit... Une bonne raison de se mettre à l'anglais...

Aucun commentaire: